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Ravivage de la flamme du Soldat Inconnu

 

Témoignage :

 

Je m’appelle FRANCK Lucile. Je suis dans la classe de première Sécurité-Prévention de Pulversheim (Alsace).

Je vous écris directement car dans le projet centenaire j’ai eu l’honneur de raviver la Flamme du Soldat inconnu le 8 Janvier 2014.

 

La flamme du Soldat inconnu se trouve sous l’Arc de triomphe. Depuis le 11 novembre 1923, tous les soirs, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'Associations selon un planning établi par le Comité de la flamme.

Un cérémonial précis est observé. Chaque jour, au moins deux membres du Comité, des Commissaires, sont désignés pour accueillir les Associations et ordonnancer la cérémonie. Les Associations se réunissent soit au carrefour Champs-Elysées/Balzac, soit en haut des Champs Elysées ou encore directement sur le terre-plein de l'Arc lorsqu'elles sont peu nombreuses.

 

Le 8 janvier notre classe ainsi que nos partenaires le lycée Jacques Cartier de Saint Malo et le collège Charles Walch de Thann se sont retrouvés en haut des Champs-Elysées. Notre classe a marchée au pas et en tenue école jusqu'à  l’Arc de Triomphe. Joris Uberschlag, élève de notre classe, nous représentait en portant le drapeau tricolore de notre lycée. Les policiers avaient coupé la circulation pour nous laisser défiler. La Sénatrice et le député (présenté ci-dessous) ont déposé une gerbe de fleurs sur la tombe du Soldat inconnu. Une fois en la classe rangée, je suis sortie des rangs pour me mettre en face d’eux et à côté de l’Armée de Terre avec Bérénice, collégienne de Thann. Un stress s’est installé.

 

Bérénice, Madame Patricia SCHILLINGER Sénateur-maire de Hégenheim, et Monsieur le Député Eric STRAUMANN ont participé avec moi à ce geste symbolique. En effet, lorsque l’épée nous a été donnée, je sentais l’importance du geste et le désir de bien faire s’est installé. Nous nous sommes penché, le député et la sénatrice ont posé leur main sur nos épaules. Nous avons inséré l’épée dans l’encoche prévue à cet effet, pour tourner l’anneau autour de la Flamme pour qu’elle se ravive. Une fois ceci fini, nous sommes retourné auprès de l’Armée de Terre pour chanter tous ensemble la Marseillaise.

Nous étions à la fois heureux et émus du geste que nous avons fait. Heureux d’avoir participé à une telle cérémonie et ému d’avoir participé à un ravivage au moment du Centenaire, en souvenir des morts de la Grande Guerre…

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